Dans le cadre de l'agression hybride contre l'Ukraine, la Russie applique la pratique de la terreur individuelle sous la forme d’assassinats commandités. La prévention de nouveaux cas exige, entre autres, des approches atypiques
Le journaliste A.Babchenko était réellement en danger, l’attentat à sa vie a eté planifié et soigneusement préparé en Russie.
Dans cette situation, une mission-cléf pour les services spéciaux ukrainiens et les forces de l'ordre était à la fois la préservation de la vie du M.Babchenko et le suivi de toute la chaîne criminelle exécuteur-organisateur-commanditaire. A cette fin, l'organisateur de l'assassinat devait notamment obtenir des preuves convaincantes de la «réussite du meurtre».
Les risques de perdre la possibilité de révéler tous les participants de cette tentative criminelle dépassaient tous les autres risques dans ce cas. Le journaliste lui-même, lors d'un briefing au Service de sécurité de l'Ukraine, le 30 mai, a confirmé qu'il n'existait pas d'autres moyens de découvrir l’attentat à sa vie (https://www.youtube.com/watch?v=Ew_Lzag5gXY);
Le résultat majeur de l'opération spéciale est la vie sauvée de A. Babchenko et l'arrestation de l'organisateur de l'assassinat. Une partie des matériaux collectés a été présentée lors du briefing du 30 mai.
Actuelement, l’enquête se poursuit. Pour l’instant il est important d’achever l'enquête, d'obtenir des informations non seulement sur l'organisateur, mais aussi sur les commanditaires qui essaieront de poursuivre ces actions contre l'Ukraine. Les résultats d'enquête seront présentés à la fois à la société ukrainienne et à nos partenaires internationaux.
L'Ukraine est du côté de la justice et du droit international en protégeant sa terre et son peuple de l'agression extérieure. C'est pourquoi nous rejetons fermement les tentatives d’établir des parallèles entre la situation de A. Babchenko et la propagande russe. A l’aide de fausses nouvelles et de la désinformation, la propagande russe crée une réalité parallèle pour justifier la politique agressive du Kremlin. L’information sur «la mort» de A. Babchenko faisaient partie d'une opération dans l'enquête d'une tentative de l’attentat, et etait destinée aux organisateurs et les commanditaires, et non au public général.